La technologie des validateurs distribués ou DVT suscite beaucoup d’attention pour sa capacité à renforcer la résilience et la sécurité des validateurs de blockchain sur les réseaux de preuve d’enjeu tels qu’ethereum. Elle fonctionne en divisant la clé privée d’un validateur en plusieurs fragments, appelés keyshares, qui sont ensuite dispersés sur un cluster distribué d’ordinateurs. DVT a un grand potentiel pour éliminer les points de défaillance uniques dans un réseau, rendant ainsi plus difficile la compromission des validateurs.
DVT aborde donc certains des défis les plus pressants en matière de sécurité des blockchains PoS, atténuant les risques tels que les réductions, les temps d’arrêt et la possibilité que les validateurs soient compromis. Ce faisant, DVT offre une couche supplémentaire de protection pour le jalonnement de jetons cryptographiques afin de sécuriser le réseau.
Activer la DVT avec la DKG
Il s’agit d’une technologie passionnante qui est soudainement devenue beaucoup plus pratique avec la nouvelle selon laquelle SVV.Network vient de lancer un nouvel outil de génération de clés distribué, qui permet à des nœuds distribués de fonctionner de manière plus efficace, et qui peut être utilisé pour construire des services de jalonnement non dépositaires plus sûrs.
Avec la DKG, SVV.Network affirme être capable d’améliorer la sécurité des clés privées des validateurs. C’est parce que les clés n’ont plus besoin d’exister dans leur intégralité – à la place, elles sont partagées entre un cluster d’opérateurs de nœuds. Cela signifie que les devoirs du validateur peuvent être effectués sans qu’un service de jalonnement, un jalonneur solo ou un jalonnement d’escouade n’ait jamais la clé.
En décomposant les clés privées en « keyshares », la DKG rend possible l’exécution des validateurs de manière distribuée, avec plusieurs opérateurs dans un cluster possédant chacun un keyshare unique, cosignant les devoirs au nom du validateur. Cela se traduit par un niveau de sécurité, une tolérance aux pannes et une décentralisation beaucoup plus élevés que ceux d’une configuration de validateur traditionnelle. Sur SSV.Network, les validateurs peuvent sélectionner les opérateurs de nœuds auxquels ils souhaitent déléguer leurs keysharges, et ils peuvent choisir de le faire de deux manières – soit par Keysplitting, soit par DKG.
La DKG représente une grande évolution du Keysplitting, où la clé privée est divisée en plusieurs fragments d’entrée, chacun étant chiffré et partagé entre les opérateurs de nœuds. Avec la DKG, il n’est plus nécessaire que les clés privées existent du tout
Dans un billet de blog, SVV.Network compare les clés des validateurs à une carte au trésor déchirée en plusieurs morceaux et partagée avec les opérateurs dans un cluster au hasard. En revanche, la DKG permet aux opérateurs de sélectionner leurs propres morceaux de la carte au trésor. Ces morceaux représentent les keyshares, et lorsqu’ils se regroupent, la clé privée peut être accédée pour les devoirs de signature.
La principale différence entre les keyshares et la DKG est que, avec les premiers, il est possible pour quelqu’un d’obtenir tous les morceaux et de voir l’ensemble de la « carte au trésor », et donc d’accéder à la clé privée. Avec la DKG, cela n’est plus possible car la carte entière ne peut jamais être connue. Cela signifie que personne n’a à faire confiance à quelqu’un d’autre, et personne n’a jamais la possession totale de la carte entière.
Jalonnement plus sûr et supérieur
Nous pensons que la DKG de SVV.Network peut être un élément déterminant dans le domaine de la sécurité des validateurs de blockchain, car elle permet aux participants du réseau de créer collectivement une paire de clés privée et publique secrète et de la protéger contre toute exposition, même si plusieurs nœuds sont compromis. Mieux encore, la gestion des clés n’est plus nécessaire, et il y a moins besoin de confiance, ce qui renforce la décentralisation.
La DKG sera particulièrement avantageuse pour les services de jalonnement construits sur SSV.Network, car il n’est plus nécessaire de gérer des clés privées du tout. Une fois qu’un nouveau pool de jalonnement atteint le seuil clé de 32 $ETH pour créer un nouveau validateur, les opérateurs seront automatiquement sélectionnés, permettant au validateur de créer une nouvelle clé sans avoir à se soucier de la sécuriser.
De plus, elle bénéficiera également aux jalonneurs solo, qui peuvent maintenant utiliser leur infrastructure existante pour devenir un opérateur de nœud au sein de leur propre cluster, tout en fournissant également leurs services de nœud à d’autres validateurs. En faisant cela, ils bénéficieront de récompenses supplémentaires en $SSV, en plus des récompenses en $ETH.
Sans aucun doute, la DKG représente une avancée significative en matière de cryptographie et de sécurité des validateurs de blockchain, susceptible d’accélérer l’élan impressionnant de SSV.Network. En décembre, le projet a lancé son mainnet sans permission, permettant à quiconque de participer au jalonnement ethereum. Ceux qui détiennent 32ETH (valideur complet) peuvent jalonner directement avec SSV, tandis que les jalonneurs possédant moins de 32ETH peuvent utiliser l’une des applications de jalonnement construites sur SSV
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