À une époque où les applications mobiles et les places de marché numériques dominent le comportement des consommateurs, l’authenticité des avis clients n’a jamais été aussi cruciale. De manière choquante, des études révèlent que jusqu’à 30 % des avis en ligne sont faux, menant à des décisions de consommation mal orientées et ternissant la réputation des entreprises.
Ce problème est particulièrement significatif dans l’industrie du voyage, où les avis des clients jouent un rôle crucial dans la prise de décision. Face à cette problématique urgente, daGama ouvre une voie innovante avec son système anti-fraude Multi-level AntiFake et la première carte générée par les utilisateurs des meilleurs emplacements. Nous avons rencontré Gabriel Hattar, PDG de daGama, pour discuter de la manière dont leur écosystème vise à révolutionner l’industrie des avis.
Pourquoi les avis clients sont-ils si importants en 2024 ?
Gabriel Hattar :
Les avis clients ont toujours été cruciaux, mais leur importance a explosé ces dernières années. Avec la montée des achats en ligne, des places de marché numériques et de l’influence des réseaux sociaux, les consommateurs se fient de plus en plus aux avis pour prendre des décisions éclairées. Les avis fournissent des informations essentielles sur la qualité des produits, le service client et la satisfaction globale des utilisateurs, influençant significativement les choix d’achat.
Le problème des faux avis est massif dans divers secteurs de services tels que les salons de beauté, les barbiers, les manucures, le nettoyage à domicile, les services de bricolage, les médecins, les tuteurs, et plus encore. Cependant, les statistiques actuelles de l’industrie sont préoccupantes : 80 % des clients ont rencontré des faux avis en 2023, et plus de 67 % des consommateurs pensent que les faux avis sont un problème majeur. Dans ces secteurs, les faux avis peuvent conduire les clients à choisir des services de mauvaise qualité ou même des prestataires frauduleux, sapant la confiance et causant des détresses financières et émotionnelles significatives.
Quelle est la situation actuelle concernant les faux avis dans l’industrie du voyage, et pourquoi est-il si difficile de se débarrasser des faux avis ?
Gabriel Hattar :
Dans l’industrie du voyage, les évaluations jouent un rôle crucial, car les voyageurs planifient méticuleusement leurs voyages en vérifiant attentivement les avis sur les hôtels et les restaurants. Plus de 95 % des voyageurs lisent au moins sept avis avant de réserver un hôtel. Cependant, la vraie question est de savoir si ces avis sont fiables.
Malheureusement, les faux avis sont omniprésents dans l’industrie du voyage, engendrant la méfiance des consommateurs. Les éliminer est difficile en raison de la facilité avec laquelle ils peuvent être générés. Les plateformes de freelances offrent aisément des services de faux avis, et les entreprises subissant une pression concurrentielle peuvent recourir à ces pratiques contraires à l’éthique. Les systèmes de modération traditionnels ont du mal à gérer le volume et la sophistication des faux avis.
Les lacunes du système actuel de gestion des avis et les difficultés de modération ont conduit à une perte de confiance dans les avis, même ceux avec des notes de 4,5/5 et plus. Cela complique la tâche des entreprises légitimes, qui ont bâti leur réputation au fil des années, pour se démarquer parmi les lieux très bien notés dont les évaluations sont artificiellement gonflées.
Quels autres problèmes découlent du fait que les gens ne peuvent plus faire confiance aux notes de 4,5/5 aujourd’hui ?
Gabriel Hattar :
Lorsque la confiance dans les notes s’érode, tout l’écosystème des avis est compromis. Les entreprises authentiques souffrent car les faux avis avantagent injustement les concurrents ou nuisent aux réputations. De plus, le système de notation actuellement largement utilisé présente plusieurs limitations qui entravent son efficacité.
Un hôtel avec une note de 4,8 étoiles peut encore ne pas répondre aux attentes individuelles d’un client. Par exemple, la chambre pourrait avoir une mauvaise insonorisation ou une vue peu attrayante, gâchant potentiellement l’expérience de vacances. Les consommateurs gaspillent souvent de l’argent et du temps avec des produits et services de qualité inférieure, réduisant la fiabilité globale des avis en ligne et rendant plus difficile la prise de décisions en toute confiance.
Comment daGama résout-il le problème des faux avis ?
Gabriel Hattar :
DaGama aborde ce problème avec notre système anti-fraude Multi-Level Anti-Fake System (MLAFS) et le modèle Review&Earn, incitant les utilisateurs à rédiger des avis honnêtes et utiles en les récompensant par des jetons. Notre MLAFS intègre un système de filtration basé sur l’IA ainsi qu’une équipe de modérateurs humains et un système DAO pour garantir que les emplacements n’aient que des avis légitimes et réels.
Notre système MLAFS filtre de manière proactive les faux avis à la fois au moment de la publication et après, en analysant les interactions des lecteurs. Les avis qui passent le premier filtre basé sur l’IA sont ensuite examinés par des modérateurs et la DAO. De plus, les utilisateurs de daGama peuvent voter sur les avis, récompensant ceux qui sont authentiques et utiles. Cette approche communautaire garantit que les informations les plus utiles et véridiques ressortent.
En plus de combattre les faux avis, quels autres problèmes daGama résout-il ?
Gabriel Hattar :
Au-delà de l’élimination des faux avis, daGama peut devenir votre compagnon de voyage incontournable, offrant une carte des meilleurs restaurants, installations et emplacements. Nous avons conçu daGama pour être un service de recommandation, où les gens peuvent trouver des endroits incroyables, plutôt qu’une plateforme d’avis où les gens se livrent à des disputes.
Pour garantir que les voyageurs reçoivent les recommandations les plus pertinentes, nous avons créé la première carte complètement générée par les utilisateurs des emplacements les mieux notés et élaboré un algorithme de recommandation personnalisée basé sur l’IA que nous appelons AI Vasco. Vous en entendrez certainement parler bientôt, car c’est une véritable révolution.
Quelle technologie alimente votre solution ?
Gabriel Hattar :
Jusqu’à présent, aucun service de recommandation ni portail d’avis n’a utilisé la blockchain pour vérifier l’authenticité des avis. DaGama ouvre la voie en combinant blockchain et intelligence artificielle pour aborder le problème des faux avis sous un nouvel angle.
Notre solution est basée sur le protocole Gama, qui intègre des mécanismes de vote communautaire avec la technologie blockchain. L’écosystème daGama utilise son propre jeton basé sur Arbitrum et incorpore des mécanismes DAO et Post & Earn, créant un produit tangible qui exploite les avantages de la technologie blockchain.
Où en est le projet en termes de développement ?
Gabriel Hattar :
Actuellement, daGama est en phase de bêta fermée. Nous affinons notre plateforme en fonction des retours utilisateurs et améliorons nos systèmes d’IA et de modération. La sortie de la bêta publique sur iOS et Android est prévue pour la deuxième moitié de 2024, à l’approche de notre IEO publique.
Cette année, nous prévoyons un lancement mondial, en nous concentrant sur des destinations majeures telles que Londres, Rome, Dubaï et Singapour, dans le but de faire de Review&Earn une norme mondiale dans l’industrie des avis de voyages. Vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente sur notre site dagama.world. Pour rester en contact avec nos mises à jour, suivez daGama sur Twitter ou Telegram!
Gabriel, merci pour votre temps ! C’était un plaisir, et nous suivrons certainement daGama en 2024 !
Gabriel Hattar :
Merci pour votre invitation ! Pour toute question ou proposition, vous pouvez nous contacter sur notre site web ou via les réseaux sociaux.
Clause de non-responsabilité : Cet article est fourni à titre informatif uniquement. Il n’est offert ni destiné à être utilisé comme conseil juridique, fiscal, d’investissement, financier ou autre.